vendredi 24 avril 2015

Lis beaucoup, écris beaucoup.

Selon plusieurs auteurs qui prennent de leur temps pour donner quelques conseils aux amateurs, "lis beaucoup, écris beaucoup" est la règle d'or. Incontournable, indispensable même si elle ne se suffit pas à elle-même, cette règle a été prononcée, entre autres, par Stephen King ou Sire Cédric. 



Pour ma part, je retenais surtout le "écris beaucoup". J'avais bien conscience - et j'ai toujours bien conscience - qu'on perd beaucoup de sa capacité à écrire quand on ne pratique pas. Un style, ça demande du travail, le même genre de travail que pour la pratique d'un instrument de musique. Ne touchez pas à votre guitare (ou autre) pendant plusieurs mois, vous vous rendrez compte en un éclair que vous ne faites plus corps avec elle. Il vous faut du temps pour vous réapproprier le manche, la sonorité des cordes, la place exacte des frets. Bien sûr, vous savez encore jouer, mais avec moins de facilité, de fluidité, de précision. Quelques couacs désagréables s'invitent dans la partition, alors que vous ne les auriez pas produits avant.

Quand on écrit, c'est la même chose. Les mots sont plus hésitants, les verbes ternes s'invitent dans le récit, les descriptions n'ont plus le même relief. Ce n'est pas mauvais, mais c'est moins bon.

Pour cette raison, quand j'ai repris l'écriture, j'ai eu à cœur de ne plus la lâcher. Lire ? Oui, j'aime beaucoup lire. Mais ça prend du temps. Pire : ça rogne le temps que je consacre à l'écriture ! Alors, tant pis, j'ai décidé de me passer de lecture pendant "quelques temps" pour écrire davantage.



En soi, ce calcul n'était pas mauvais. Je pense même que, dans une certaine mesure, il m'a été profitable. Je n'ai pas non plus arrêté toute forme de lecture pendant les 18 mois qu'a duré cette phase ! De toute façon, je n'ai jamais été un lecteur de compétition. Je voue une admiration sans borne à celles et ceux qui peuvent lire 50, 80 ou 100 romans par an, entre autre parce que je ne m'en pense pas capable. 
Tout le problème est là : lire me donne une envie d'écrire qui ne fait que se renforcer à mesure que j'enchaîne les lectures. Le moment vient donc très vite où je pose le bouquin dans lequel je m'absorbais - si possible, après l'avoir fini - pour me ruer sur mon clavier et reprendre un des récits qui trotte dans mon esprit. Il y en a toujours au moins un et, la plupart du temps, plusieurs. 

Ces jours-ci, je découvre que lire, à certains égards, est comme écrire ou jouer de la guitare. Quand on ne pratique pas pendant quelques temps, la sensation n'est pas la même. Le plaisir de la lecture est intact, l'immersion dans le récit se produit toujours (heureusement !), mais l'analyse qu'en tant qu'auteur, je peux faire du récit, est plus difficile à déclencher. Sur les deux premiers livres que j'ai lu et chroniqué récemment, il aurait fallu que je me force pour y parvenir. Ce n'est que maintenant, alors que j'entame mon troisième livre à la suite - "Docteur Sleep" de Stephen King - que ce réflexe me revient sans effort. Non seulement j'apprécie l'histoire que je lis, mais en plus, je comprends pourquoi. Je vois une partie des astuces de l'auteur, je parviens à démonter quelques-uns de ses mécanismes et à me dire que, pour parvenir à un résultat aussi efficace, il faut que je m'y prenne de telle ou telle manière.



Ce qui m'amène à me dire que j'ai sans doute négligé à tort le "lis beaucoup". Outre remuer Mme Muse (même si la mienne n'a pas besoin de ça, c'est une agitée de naissance), une lecture régulière permet une analyse des romans qui nous plaisent - ou pas. À condition quand même de savoir mettre des mots sur ce qu'on décortique. Si je n'avais pas appris autant de notions sur l'écriture et ses mécanismes depuis que j'ai plongé dans la mare, l'essentiel de ce que je parviens à identifier m'aurait échappé, faute de pouvoir comprendre. Sans doute est-ce pour ça que j'avais choisi de mettre la lecture de côté.

Me reste toutefois un problème insoluble : le temps. Impossible de le ralentir, il poursuit sa course au même rythme que d'habitude. J'ai beaucoup à faire ces jours-ci avec 3 nouvelles à réviser en profondeur (recycler, si vous préférez), 2 autres à écrire et, très bientôt, grâce à l'énergie de mes deux alphettes de choc, un roman à corriger - et que je dois pitcher. J'ignore encore l'ampleur de ces corrections, mais je ne m'attends pas à de la simple cosmétique.
Sans oublier qu'à la base, je voulais écrire trois nouveaux romans cette année, avant de me résigner à n'en écrire que deux. 
Je crois donc que je vais me permettre de remplacer le "lis beaucoup" par "lis régulièrement". Si je parviens à engloutir un roman toutes les deux semaines, le mécanisme d'analyse devrait continuer à fonctionner ; je ne lirai pas uniquement pour le plaisir, mais aussi pour m'améliorer. Un roman toutes les deux semaines, ça reste tout à fait gérable, même avec tout ce que j'ai prévu et envie d'écrire. Ça ne fera que 25 livres par an, mais pour un hyperactif comme moi, qui malgré les années est quasiment incapable de tenir en place, c'est déjà bien !


samedi 18 avril 2015

J'ai lu : Rédemption par Bérengère Rousseau

La superbe couverture d'Aurélien Police

TITRE : Rédemption
AUTEUR : Bérengère Rousseau
ÉDITEUR : Éditions du Riez
Disponible en papier où en numérique, mais sans doute à commander, EdR étant un petit éditeur, leurs romans sont rarement en tête de gondole des libraires.

L'auteur : Bérengère Rousseau.

Quatrième de couverture :
Quand un vieux médaillon et quelques documents anciens révèlent à Noâm les soupçons de collaboration qui pèsent sur son arrière grand-père, son monde bascule. Comment accepter de vivre avec cette honte ? Il veut comprendre. Avec son meilleur ami, il se rend au château de Noisy, là où son aïeul fut aperçu pour la dernière fois.

Sur place, ils sont victimes d'un éboulement. Ils se réveillent en 1944 à la veille de la bataille des Ardennes. Noâm voit là l'occasion de restaurer l'honneur de sa famille, au risque de changer le cours de l'histoire. Et si, justement, celle-ci avait déjà changé ?


Il n'est pas évident de donner son avis sur un roman sans en spoiler des pans entiers, je vais quand même essayer de le faire. Parce que Rédemption est un très bon roman et que je voudrais vous donner envie de le lire :)

Bérengère Rousseau publie ici son premier roman, qui n'est toutefois pas le premier qu'elle ait achevé. Celui-ci lui tient à cœur car, dans sa famille, on a connu la seconde guerre mondiale. On sent d'ailleurs que l'auteur s'est beaucoup impliqué dans l'écriture, il y a beaucoup de tensions et d'émotions au travers de ses lignes. Toutefois, tout est dosé avec subtilité, on ne tombe jamais dans l'excès de dureté ou de tendresse. C'est un des gros points forts de ce roman, car il aurait été facile de tomber dans l'étalage d'horreurs, surtout que la bataille des Ardennes de 1944 fut particulièrement dure.

Le début montre des personnages du quotidien face à une découverte de leur passé. Sans rien révéler, je dirais juste qu'il m'a manqué un peu de tension émotionnelle du côté du père, En revanche, Noâm est touché en plein cœur par sa découverte et n'entend pas se contenter des maigres éléments qu'il a en sa possession. On le sent curieux et motivé, mais aussi hésitant. Il a besoin de son ami Lucas, qui n'est pas personnellement impliqué par cette découverte et dont le sang-froid et le bon sens vont s'avérer indispensables. 

Le duo de personnages fonctionne à merveille, les dialogues sont bien construits et crédibles, on ressent le fort lien qui les unit. Dès que les événements se précipitent, c'est pourtant Lucas qui prend le dessus sur Noâm. Si cela permet de faire plus ample connaissance avec ce personnage intéressant, les raisons qu'emploie l'auteur ne m'ont pas entièrement convaincu. Rien de bien grave toutefois, car nous entrons au cœur de l'histoire, et même de l'Histoire. La tension est présente, palpable, les deux jeunes hommes marchent sur des œufs dans un contexte de 1944 qu'ils ne maîtrisent qu'en théorie... Et encore ! 

L'auteur joue de finesse et de subtilité pour nous permettre de vivre quelque chose que l'on connaît sur le papier, avec des ingrédients inédits. L'histoire prend un tour surprenant tout en répondant à ce qu'on en attend. On trouvera même dans les lignes de Bérengère des figures historiques du nazisme et de la collaboration Belge. Car oui, tout ce roman se déroule en Belgique et nous permet, en plus, de mieux découvrir cette douloureuse page de l'histoire de nos voisins.

Les événements s'enchaînent, obligeant les personnages à faire preuve de ruse, de finesse et de malice pour rester en vie. Les plans s'échafaudent tant bien que mal, les blessures viennent amoindrir les personnages et Noâm doit faire de son mieux face à des nazis redoutables. Le contexte de l'époque est bien rendu, cet univers sombre et désespéré de l'hiver 1944 nous prend aux tripes. L'auteur montre ici toute son habileté en nous dépeignant ce passé atroce sans nous donner la nausée. Le roman est accessible au plus grand nombre, vous ne risquez pas ici d'y trouver de scène de torture, de génocide ou de charnier. On ne garde que cette ambiance sombre, bien mise en lumière, ainsi que la suspicion omniprésente des uns envers les autres, car il est toujours question ici de collabos et de résistants.

La fin de l'histoire accélère un rythme déjà bien géré. Comment faire pour rentrer en 2014 ? L'auteur trouve une réponse crédible et nous ménage une surprise dans la lignée de l'histoire qu'elle nous a raconté jusqu'ici. C'est bien trouvé et bien exécuté. Je pense que, comme moi, vous aimerez cette fin toute en subtilité et émotion contenue. 

Pour un premier roman publié, Bérengère Rousseau réussit un pari compliqué. Pas évident de jongler avec les événements de l'Histoire sans plonger dans le pathos ou l'atroce. Pas évident de manier le thème du voyage dans le temps, déjà si souvent employé. Pas évident de raconter une histoire où les sentiments sont forts sans tomber dans les excès. C'est grâce à une écriture maîtrisée, une histoire solide et bien pensée et une ambiance très bien dépeinte qu'elle y parvient. Je lui tire donc mon chapeau et je guetterai avec intérêt ses prochains romans. 

En attendant, je vous conseille vivement celui-ci !

mercredi 15 avril 2015

J'ai lu : Moisson d'Épouvante



S'il y avait bien une anthologie que je devais lire, c'était celle-ci ! 
Pourquoi ? Oh, si vous posez la question c'est que vous ne me connaissez pas. Première fois que vous venez par ici, hein ? Alors, laissez-moi éclairer votre lanterne.
Mesdames et messieurs, bonjour. Mon nom est Francis Ash. Auteur amateur, lecteur à mes heures, accro aux frayeurs, aux horreurs, à la terreur, la noirceur, la douleur, tant que toute ces douceurs restent littéraires, bien entendu. 

J'ai eu la chance de trouver Moisson d'Épouvante lors du dernier Trolls & Légendes. Frédéric Livyns, auteur de la première nouvelle mais également récipiendaire à deux reprises du prix Masterton catégorie Nouvelles (2012 pour les contes d'Amy et 2015 pour Sutures) m'a dédicacé son récit. 
Je m'attendais à du haut niveau, car je me souvenais que lors de la sortie de cette anthologie, un certain Sire Cédric l'avait beaucoup appréciée.




Je n'ai pas été déçu ! Le recueil est plutôt homogène en terme de qualité d'écriture. Chaque auteur a sa personnalité propre, sa patte, sa verve. Ces essences ont été préservées par l'anthologiste Yves-Daniel Crouzet, les textes retenus sont variés. On passe de l'horreur moderne à l'épouvante plus classique, du récit noir et oppressant à l'humour grinçant, toujours avec originalité et qualité. 

Passer en revue chacun des textes serait à la fois fastidieux et donnerait un atroce effet "catalogue" dont je ne raffole pas. Aucun texte n'est mauvais ni même médiocre. Dans chacun d'eux, on trouve une ambiance particulière, une façon de raconter l'histoire avec plus ou moins de rythme, du frisson. Le reste n'est qu'une question de goût, pour ma part. Car bien sûr, au milieu de tant de diversité, certains textes m'ont davantage plu que d'autres. Donc, si vous êtes un des auteurs présent dans l'anthologie et que je ne vous cite pas en coup de cœur, n'en déduisez surtout pas que votre nouvelle ne fonctionne pas ou qu'elle n'est pas bonne. Juste qu'elle m'a un peu moins séduit que celles dont je vais parler.



J'ai apprécié en particulier "Nettoyage de printemps" d'Élodie Beaussart pour l'ambiance qu'elle distille page après page, ses deux personnages principaux, en particulier Lucile et son caractère bien trempé. J'aime aussi cette intrigue qui monte en puissance, tout doucement, titillant l'imagination du lecteur. On se pose de nombreuses questions, on échafaude, mais on ne devine pas la fin, très bien trouvée. 



"La mémoire des Cactus" de Sébastien Eres m'a également beaucoup plu. Les personnages sont vivants à souhait, les dialogues très efficace et l'ambiance s'assombrit au fil du récit. J'aime quand une nouvelle me donne cette impression de commencer comme une journée tout à fait classique pour virer peu à peu au cauchemar inattendu. L'intrigue est bien tissée, on pense en deviner les étapes suivantes, mais on ne mesure pas l'ampleur de ce qui arrive à Johan et Sylvia. Là encore, la fin a su me surprendre tout en restant dans la logique du fil tissé par l'auteur.



Le "Minou" de Neil Jomunsi m'a beaucoup plu par son ton un décalé, assez désinvolte. Présenté comme une tranche de vie, teinté d'humour un peu grinçant, c'est une des nouvelles les plus courtes. Elle n'en est que plus efficace, à la fois effrayante et désopilante.



"Under the Bridge" de Philippe Goaz - titre qui m'a forcément fait penser aux Red Hot Chili Peppers mais qui n'a rien à voir - est une nouvelle qui parodie les vampires et fonctionne à ravir. Humour noir, jeux de mots et situations décalées fonctionnent à merveille. 



"Brainstorming" d'Alexandre Ratel m'a plu et surpris par l'univers qu'il décrit d'emblée et ce décalage entre l'ambiance extérieure et ce qui se déroule à l'intérieur du bureau, lieu principal de l'action. Le "client" pour lequel travaillent Richard et "Jerry" est cocasse, à mi-chemin entre un méchant de Stephen King et un des membres de l'équipe de Dutsh dans "Prédator". 

Ces nouvelles sont mes cinq coups de cœur, celles qui m'ont plu un peu plus que les autres. 

En réalité, la seule qui m'ait moins plu, car ne racontant pas vraiment d'histoire, est "Typologie des Ténèbres" de François Fierobe. Certes, l'idée est intéressante et se tient, mais n'ayant aucun personnage décrit pour donner vie au propos, je l'ai lue plutôt comme un essai, quelque chose de presque didactique. 

Cette anthologie m'a tenu compagnie pendant trois soirées, le temps que je dévore tranquillement ces histoires à faire frissonner et à chatouiller l'imaginaire. La récolte 2014 est un très bon cru, j'ai hâte de voir ce que donnera celle de 2015. Bravo aux auteurs et à l'anthologiste pour ce très bon moment de lecture, comme il en faudrait davantage !

lundi 13 avril 2015

Les heureuses coïncidences !

Outré par la taille de ma PAL, j'ai donc repris la lecture. J'ai presque fini le recueil "Moisson d'Épouvante" et me prépare ensuite à lire un roman (très probablement "Rédemption" de Bérengère Rousseau.)
Bien entendu, vous pourrez en lire les chroniques ici. Quand ? Dès que je les aurais écrites, pardi !



Je prends un vrai plaisir à lire, ce qui peut sembler le comble des combles, vu que je lis très peu. Serais-je masochiste au point de me refuser cette joie ? Mais non, voyons ! La raison est plus simple que ça : cette activité à sur moi de fâcheux effets secondaires. Ça me donne une invraisemblable envie d'écrire !
Muse se réveille, me rappelle les idées qu'elle à placées dans la Liste des Récits à Rédiger (LRAR) et, tant qu'à faire, m'en ajoute d'autres. J'en viendrais presque à lire avec un carnet ou un bloc-note à portée de main, pour jeter quelques mots sur le papier et tenter de calmer cette hystérique qui piaille dans mon crâne. Mais ça interromprait ma lecture, briserait mon élan et gâcherait mon plaisir.




Donc, je résiste ! Vaille que vaille, je poursuis ma lecture du soir et ne compte pas m'arrêter. Par contre, je ne vais pas tarder à reprendre mes séances d'écritures et de corrections du matin. Car hormis quelques corrections éditoriales, depuis le déménagement je n'ai pas écrit. 
Voilà, c'est dit, j'assume, envoyez vos caisses de tomates, mais que celui ou celle qui n'a jamais péché me lance le premier fruit trop mûr ! ^^



Le hasard faisant parfois les choses de façon curieuse, je suis victime d'une panne de TV, qui ne devrait pas être rétablie avant mercredi. Comme ça tombe bien ! Pendant que ma chérie s'intéresse à la faune à plume qui hante notre jardin, cherchant à mettre des noms sur ces charmants volatiles, je bouquine. Compte-tenu du fait que le motif de la panne ne me semble pas très clairement identifié, je soupçonne que mercredi, mon décodeur TV m'invitera encore à régler ma parabole. 



Reste à savoir si je parviendrai à écrire le matin et lire le soir sans :
- déclencher l'ire de Muse, qui voudrait parfois me voir écrire 35 heures par jour.
- ne pas m'emmêler les pinceaux entre ce que j'écris et ce que je lis (même si sur ce point précis, mes craintes sont limitées.)
- ne pas subir trop vivement l'influence de mes lectures dans mes récits (souci que j'ai connu quand j'étais plus jeune.)

Ce qui est certain, c'est que dès mon prochain salon - Les Imaginales - ma PAL prendra encore du volume ! La faute à ces démons d'auteurs et leurs œuvres tentatrices. Par exemple : 



vendredi 10 avril 2015

Indécence !

C'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit quand je me suis retrouvé face à ma bibliothèque. Parce que dans ses rayonnages se trouve une majorité de romans ou recueils que je n'ai encore jamais lus !

Après mon passage à Trolls et Légendes le week-end dernier, la situation s'est encore dégradée puisque j'ai fait l'acquisition de 7 nouveaux livres. Ils m'ont tous donné envie de les lire, ces bougres-là. Les auteurs sont de puissants démons, vils et tentateurs, qu'on se le dise ! En tout cas, je vais déserter ma télé - que je ne regarde déjà pas beaucoup - pendant quelques temps.



Puisque je dispose maintenant d'un endroit confortable et paisible, je vais arrêter de jouer à Diablo III et me pencher sur ces superbes romans et recueils qui me tendent les pages. Difficile de choisir par lequel je voulais commencer, mais mon calendrier d'écriture m'a donné l'orientation dont j'avais besoin. J'ai donc commencé le recueil "Moisson d'Épouvante" édité par Dreampress. J'avais eu le plaisir de lire quelques une des nouvelles qu'il contient sur la Mare, mais je voulais ce recueil dans son intégralité. Je vous en parlerai donc bientôt ici.



Mais je ne vous ai parlé ici que de ma PAL papier... Ma PAL dématérialisée est tout aussi conséquente, tout aussi alléchante aussi. Il me faudra plusieurs années pour en venir à bout, compte-tenu de mon rythme de lecture, digne d'un escargot arthritique. Qu'importe ! Selon les statistiques, il doit me rester une quarantaine d'années d'espérance de vie, ça devrait être suffisant :)

Donc, attendez-vous à lire ici et bientôt plusieurs chroniques, exercice qui me plaît beaucoup et auquel je ne me suis que trop peu adonné.