vendredi 30 janvier 2015

Qu'est-ce qu'un synopsis ?

Larousse dit que le synopsis est un "bref exposé écrit d'un sujet de film, constituant l'ébauche d'un scénario."

Je me permets, au passage, de leur signaler qu'il n'y a pas que le septième art qui utilise le synopsis. Dans la littérature, c'est en effet d'un bref exposé écrit d'un sujet de roman dont il s'agit.

C'est fou comme ça a l'air simple, dit de cette manière. Et c'est fou comme, à faire, c'est un subtil mélange de casse-tête et de torture.



Casse-tête dans le sens où le synopsis d'un roman a vocation d'accompagner ledit roman chez l'éditeur. Il doit donc aussi être séduisant, donner envie au comité de lecture d'ouvrir votre manuscrit. Accessoirement, il doit mettre à nu votre histoire, votre intrigue. Vous savez, ce que vous vous êtes échiné à dissimuler dans le but de surprendre les lecteurs... Éh bien ici, on vous demande de supprimer le décor, de mettre les effets spéciaux en berne et de mettre les personnages à poil.

Torture parce que la personne qui a pris tout ce temps pour ne pas montrer les rouages de la mécanique n'a pas forcément (ou forcément pas ?) vocation à les dévoiler aussi facilement. Pourtant, c'est bien la même personne, l'auteur du roman, qui va se livrer à cet exercice. Pour un auteur de roman, écrire un synopsis est à peu près aussi naturel que pour un éléphant d'apprendre à voler !



Je suis en train de traverser cette épreuve, je vous invite donc à me croire sur parole :)

Et puisqu'on en est à parler de ça, je vais aussi vous expliquer ce qui ne fonctionnera pas quand vous vous attellerez à cette tâche, certes ingrate, mais nécessaire et finalement assez gratifiante.

1- Ne résumez pas votre roman comme si vous faisiez une fiche de lecture. C'est le meilleur moyen pour vous embourber dans les détails, les personnages secondaires et les sous-intrigues. Or, ce n'est pas ce qu'on attend d'un synopsis. Il doit être clair, concis et ne donner que la trame centrale du roman. 

2- Oubliez, tant que vous y êtes, le décor. Peu importe que l'histoire se déroule à Lille, Marseille, New-York ou Oulan-Bator. Comme décor, mettez un fond blanc, ça fera l'affaire. Sauf bien entendu si un élément de votre décor est déterminant pour le déroulement de l'intrigue principale. Si vous avez décidé de raconter les événements du World Trade Center, il faut le dire. Si le WTC ne sert que de décor à votre roman, n'en parlez pas.



3- Ne nommez que le ou les personnages principaux et centraux de votre histoire. Si votre synopsis commence par "Bob rencontra Rebecca lors d'une soirée organisée par Jessy et Kevin dans l'appartement de Sue et Bobby, leurs parents" vous êtes hors sujet.

4- Les éléments de datation sont également à effacer, sauf s'ils sont un élément crucial de l'histoire. Si vous racontez les événements du World Trade Center, sans préciser qu'ils ont eu lieu un certain 11 septembre 2001, on peut considérer que vous omettez un élément fondamental. Par contre, que Bob rencontre Rebecca le seize avril ou la quarante-douze Octembre est à priori sans intérêt pour le synopsis.

5- Ne soyez pas didactique et froid. N'oubliez pas qu'il faut donner envie de lire le roman. Caractérisez un peu vos personnages, faites partager leurs émotions.



Vous remarquerez que je vous dis ce qu'il ne faut pas faire. Je ne vous dis pas ce qu'il faut faire, simplement parce que je n'en sais rien ! En revanche, au bout de quatre versions du même synopsis, je commence à comprendre mes erreurs, grâce à la bienveillance de Luce et Mathias qui m'ont bien aidé et continuent à me suivre dans cette épreuve.
Ce qui veut dire que, dans un avenir proche, je pourrai peut-être compléter cet article, car rien ne me permet d'affirmer que cette quatrième version sera la bonne.

Le plus drôle, c'est que je commence à y prendre goût. Ce n'est pas le démontage en règle de mon roman qui me plaît, mais bien la possibilité de donner envie de lire le roman via ce bref exposé. Sans oublier que j'aime relever les défis que l'écriture m'impose ;)


lundi 26 janvier 2015

la SFFF et moi

Vous l'avez remarqué si vous me suivez régulièrement, je parle assez peu de moi. C'est même devenu flagrant dans le dernier TAG auquel j'ai participé.
Ce qui est certain, c'est que je ne parlerai pas ici de mon "moi" de tous les jours. Je dédie ce blog à l'écriture.
En revanche, je remarque que je n'ai pas beaucoup parlé de moi en tant qu'auteur. Il me semble possible de remédier à ça.

Ce que vous savez déjà, c'est que je sévis dans le domaine de la SFFF (Science-Fiction, Fantastique, Fantasy). Certains parlent même de SFFFH (le H signifie Horreur). C'est ce qu'on appelle les littératures de l'imaginaire. Le domaine est vaste, chaque genre comptant plusieurs sous-genres. Je suis à peu près certain de ne pas tous les connaitre. 

Il me semble donc utile de passer au crible chacun de ces genres et de vous dire ceux que j'aime et ceux que j'aime moins. Comme ça, vous saurez à quel type de récit vous attendre de ma part.

SCIENCE-FICTION :

Voilà une famille très large, très vaste. Je vous épargne l'étymologie du terme, concentrons-nous sur les sous-genres.

SPACE-OPERA / PLANET-OPERA :



En clair : ça s'est passé loin de chez vous :) 
Peut-être y a-t-il une différence entre space-op et planet-op, j'avoue ne pas la connaître si tel est le cas. J'apprécie star wars, en particulier la première trilogie. Je suis nettement moins fan de Star Trek (la série, les anciens films) mais je me vois mal en écrire aujourd'hui. Déjà parce qu'au-delà de l'aspect visuel, ça ne m'emmène nulle part. Ensuite, parce que je trouve que beaucoup de choses ont déjà été écrites ou filmées dans ce domaine. 

ANTICIPATION / POST APOCALYPTIQUE :

Vision de Tokyo post-apo par l'artiste Tokyogenso

Autre registre de la SF : on va vous parler du futur. Mais pas de celui de la planète Zglarub 4 dans 1 million d'années quand les poules cosmiques auront des dents. On va vous parler de l'avenir de votre propre planète, de votre petit monde à vous.
On trouve ici des Retour vers le Futur ou des 1984. J'aime bien ce registre, parce qu'on part d'une base existante pour modifier l'avenir. On s'inspire du réel pour écrire la fiction. Que ce soit un avenir sombre ou radieux, il exige de faire preuve d'autant d'imagination que de lucidité.
Je me suis déjà adonné au post apocalyptique, avec une nouvelle qui n'a pas encore été retenue. Je compte récidiver avec un roman dans quelques temps. On sera dans une vision très sombre de l'avenir du monde, dans lequel 95% des terres sont immergées. Un groupe de 103 humains, peut-être les derniers du monde, luttera pour sa survie.

UCHRONIE :

Et si...? Ou, dans le contexte présent : WTF ?

Ce que j'appelle le registre "et si ?" On détourne l'histoire pour en écrire une nouvelle. Un des exemples les plus fameux est Fatherland. 
C'est à nouveau un genre qui me plait beaucoup, en tant que grand féru d'histoire. Toutefois, il s'agit ici d'un domaine très difficile à manier ! Pour réussir à détourner l'histoire de façon habile et crédible, il faut la connaître avec une grande précision, et pouvoir mesurer l'impact d'éventuels changements. Cela demande de nombreuses recherches, mais aussi d'accepter par avance que certaines personnes vous diront que vous vous trompez totalement. Demandez à 100 personnes ce qui se serait passé si la Wehrmacht avait gagné la bataille de Stalingrad, vous obtiendrez 100 visions distinctes, certaines seront totalement antagonistes aux autres.
Je me suis essayé à un mélange d'uchronie et de fantastique avec une nouvelle, pas publiée à ce jour. J'aimerais le refaire un jour avec un roman ou une novella, mais ce sera pour plus tard.

FANTASTIQUE / HORREUR :

Il n'a pas eu son krit-e-krat !


Probablement le plus ancien registre de la SFFF. Un texte comme "la peau de chagrin" d'Honoré de Balzac, publié en 1831, y appartient sans conteste. 
Le fantastique naît d'un élément irrationnel, le plus souvent inexpliqué. On y retrouve des créatures devenues célèbres comme les loups-garous, les spectres ou les vampires. Sans compter les innombrables créatures d'un certain H.P. Lovecraft. 
C'est mon registre préféré, exception faite des loups-garous et vampires, déjà trop vus, exploités et déclinés à mon avis. Ce que j'apprécie, c'est qu'on part du réel pour migrer pas à pas dans le surnaturel, l'angoissant, l'étrange ou le merveilleux. Les possibilités sont, à mon sens, infinies. J'aime, en particulier, mêler le fantastique au Thriller en terme de construction. La majeure partie de mes nouvelles appartiennent à ce registre.  La plupart de mes romans à venir en feront partie également.

FANTASY / URBAN FANTASY :

 superbe image du site Deviantart.com

C'est le registre des elfes, des hobbits, des licornes. Si la SF s'intéresse à l'avenir, la Fantasy s'intéresse, la plupart du temps, au passé. Un passé fantasmé, ou on trouve de la magie. 
On pense immédiatement au Seigneur des Anneaux, oeuvre majeure de Tolkien, quand on parle de Fantasy. 
Mais depuis quelques temps, un sous-genre, nommé "urban fantasy" a le vente en poupe : on y trouve toujours la magie et d'éventuelles créatures mythologiques dans un cadre urbain. Cela a donné naissance au steampunk, registre prisé de nos jours.
Vous avez du le remarquer, j'aime particulièrement les registres qui partent d'une base réelle. La Fantasy est une exception : j'aime beaucoup ! L'aspect magique, sa structure, son ambiance très rurale sont autant d'éléments que j'adore. Je m'y suis essayé récemment avec une nouvelle. Je m'y remettrai un de ces jours, j'ai un projet de Fantasy qui sommeille dans mon esprit depuis de longues années.
En revanche, j'accroche moins à l'urban fantasy ou au steampunk, à quelques exceptions près.



Je pense avoir fait le tour. J'ajouterai que j'aime aussi les thrillers et certains westerns (en particulier ceux de Sergio Leone). D'une manière générale, j'aime écrire sur des univers sombres et inquiétants. Si vous vous demandez pourquoi j'écris sur des ambiances sombres, souvenez-vous simplement que ce n'est pas un choix délibéré. Dans ma tanière d'auteur, c'est Muse qui fait la loi !

vendredi 23 janvier 2015

On m'a dit que les corrections c'était barbant...

C'est le bruit qui court. Les corrections, c'est rébarbatif, fastidieux, beaucoup moins prenant et passionnant que d'écrire une nouvelle histoire.



Pour être tout à fait honnête avec vous, chers lecteurs, il m'est souvent arrivé de ne pas me corriger. À peine une petite relecture vite fait pour vérifier qu'il n'y avait pas de faute (en diagonale, en regardant si Word soulignait des mots en rouge ou des phrases en vert).
Mes amis de RvsC reconnaîtront cette période de notre glorieux et lointain passé. Ce temps d'insouciance où la seule chose qui importait, c'était d'écrire et diffuser. 

Fort heureusement, l'expérience m'a permis de corriger ce vilain défaut. Quand un lecteur au regard acéré donne son avis critique et argumenté sur un texte qui n'est pas corrigé, croyez-moi, le résultat fait mal. Vous avez pensé que vos petites fautes, vaguement dissimulées sous le tapis, ne se verraient pas ? Que vos formulations un peu imprécises passeraient toute seules ? Que les grosses ficelles du scénario ne se voyaient pas ? Erreur !

Le lecteur voit tout, et parfois même plus que l'auteur. Corriger la moindre imperfection qu'on puisse percevoir n'est pas facultatif. C'est même une clause de sauvegarde contre les pluies de tomates :)

ils ne se sont pas corrigés !

En plus, ce n'est pas déplaisant de se corriger. On redécouvre son histoire, on voit si elle fonctionne. Si tout se passe bien, ce qui est souvent le cas, on se plait à relire son texte et on remarque qu'il parvient à nous embarquer. 
Sans compter qu'on apprend beaucoup de choses sur soi-même ! Pour ma part, j'ai plusieurs défauts inhérents à mon écriture très rapide : verbes faibles trop nombreux, emploi de filtres (pourquoi écrire "machin voit que bidule fait trucmuche", alors que "bidule fait trucmuche" est bien plus efficace ?), emploi abusif de conjonctions de coordination en particulier en début de phrase (c'est moche une phrase qui commence par "mais" ! ) Je suis certain que chaque auteur a des défauts d'écriture, même les plus expérimentés.
Certes, c'est parfois un peu agaçant de voir qu'on écrit si mal. Oui, mais souvenez-vous : à la relecture, on se laisse quand même embarquer par sa propre histoire. Ce n'est pas comme si on la découvrait, pourtant. Alors imaginons un instant ce que ça donnerait si on enlevait ces exécrables défauts ?

 Mais non, les corrections ne sont pas une histoire sans fin !

C'est un peu la limite du système. Corrigez-vous et enlevez vos erreurs de votre texte, puis relisez-le juste après : la magie fonctionne moins bien. On ne se laisse plus emmener aussi facilement. Normal : on commence à connaître l'histoire !
Par contre, vos lecteurs apprécieront et, avec un peu de chance, vous remercieront de leur avoir livré un texte prenant expurgé de formulations pataudes.

Parole de converti : corrigez-vous. Encore et encore. Buvez le calice jusqu'à la lie. Vous verrez : vous en redemanderez !





mardi 6 janvier 2015

Les corrections : 2ème round !

Ceux qui, parmi vous, ne sont pas auteurs ne vivront jamais ce moment. Alors, comme une partie du boulot d'un auteur est de partager les sensations, je vais vous dire comment se portent mes neurones alors que je m'apprête à entamer les corrections de mon roman fini cet été : Essence d'Asphalte.



Quand j'ouvre le fichier, déjà corrigé par mes soins une première fois, je me dis que tout reste à faire. Il y a dans cette pensée un étrange espoir : oui, il y a quelque chose à faire. Les deux courageuses lectrices qui m'ont fait un retour détaillé sur mon récit me l'ont confirmé. Merci encore à vous, Yria et Anaïs :)

Mais il y a tellement à faire ! songé-je dans un profond soupir. 
Plusieurs scènes à réécrire de fond en comble, plusieurs autres à approfondir, afin de donner plus de corps aux personnages et aux situations, et toutes sont à vérifier au point de vue stylistique. Et là, je déglutis. Mon regard se détourne du fichier, entraîné par une sournoise vague de découragement vers quelque chose de plus facile. Je me dis soudain que je reprendrais bien ma partie de Civ III, laissée en plan avant de partir en Normandie pour nouvel an.



Je ne sais plus quelle bloggeuse a un jour écrit un article sur "le chemin de moindre résistance". Celui qui permet d'avancer sans trop s'en rendre compte, de faire le marathon en ne pensant pas à la distance totale mais juste à un kilomètre à la fois. J'aimerais trouver le chemin de moindre résistance qui me permettrait de me lancer l'esprit plus léger.

Je crois connaitre la piste à creuser pour y parvenir. Il suffirait que j'oublie l'enjeu qui se cache derrière le travail qui m'attend. Car oui, outre le plaisir de progresser, il y a un but précis à cette nouvelle vague de corrections : proposer le roman lors du speed-dating des imaginales, fin mai. Enfin, disons que c'est l'objectif final. Il y aura des étapes intermédiaires, comme la soumission du roman en cycle sur le forum Cocyclics. En quoi cela consiste ? Oh, simplement à jeter en pâture à quelques 80 lecteurs au regard acéré les 12 premières pages du roman ainsi que son synopsis. Oui, vous savez, cette chose atroce d'environ une page qui résume le roman dans son intégralité. Le truc qui donne l'impression de se mettre à poil devant tout le monde sous des rampes de projecteurs de 10.000 watts chacun. Sans fard, ni UV ni liposuccion pour se rendre plus présentable !
Synopsis que je n'ai pas encore écrit, comme de bien entendu, puisque avant tout il faut que je réécrive la fin du roman. Sans compter que, comme nombre d'auteurs, j'exècre écrire un synopsis. 

C'est ce qu'on appelle un "effet synopsis"

Bien, maintenant, si vous n'êtes pas auteur, vous devez sans doute vous dire que vous ne le deviendrez jamais. C'est vrai, ça ressemble à une torture volontaire. N'est pas le marquis de Sade qui veut, n'est-ce pas !

Attendez un court instant avant d'aller vous préparer un remontant. 
Si j'accepte d'endurer ce genre de souffrance psychologique, c'est que le jeu en vaut la chandelle. Je suis comme ces explorateurs, archéologues et autres curieux de profession qui traversent la jungle amazonienne dans l'espoir de découvrir la cité perdu de Païtiti. J'accepte le risque de me faire dévorer vivant parce que je me dis que ce que je cherche en vaut la chandelle. La possibilité de partager mon roman avec des lecteurs. Décrocher un premier contrat d'édition.



Presque tout ceux que je connais et à qui c'est arrivé disent que ça vaut bien les sacrifices qu'on endure. Parce qu'ensuite, une fois qu'on a défriché le terrain, la route devient plus simple pour les prochaines fois où on viendra l'arpenter.

Plus prosaïquement, parce que j'ai atteint le point de non-retour. J'ai déjà passé beaucoup de temps sur ce roman, je ne peux pas accepter d'avoir fait ça pour rien.

Plus passionnellement, parce que mine de rien, j'aime bien mon roman. Je n'en suis pas au point de penser que c'est l'oeuvre littéraire du XXIème siècle, le futur best-seller planétaire qui va révolutionner le genre. Mais je pense qu'avec du travail, les gens qui l'achèteront n'auront pas l'impression d'avoir payé pour un tas de papier relié même pas utilisable en l'état pour allumer la cheminée. C'est aussi à ça que servent les alpha-lectrices : donner confiance. Les miennes ont su le faire avec un certain brio !

Bref, j'ai des raisons que j'estime suffisantes pour affronter cette nouvelle épreuve, tout en me disant qu'il y en aura d'autres après. Je ne vais pas vous la jouer "pfeuh, fastoche, même pas peur les doigts dans le nez et de la main gauche !" Non. Un auteur ne doit pas mentir à ses lecteurs. 
Oui, je m'aventure dans la jungle profonde et potentiellement dangereuse. Oui, j'appréhende. N'empêche que demain matin, 8h00, j'aurai mon PC portable sur les genoux et je commencerai ces satanées corrections !





vendredi 2 janvier 2015

TAG : 11 choses à propos de moi...

Taggé par une auteure étourdie nommée Solange, je vais commencer cette année 2015 par vous dévoiler 11 choses à propos de moi que vous ne souhaitez pas savoir. D'ailleurs il y a probablement d'autres choses que vous aimeriez savoir sur moi que ce que je m'apprête à vous révéler ;)




1- Je n'aime pas parler de moi.

2- et surtout pas sur ce blog qui n'a pour vocation que de parler littérature.

3- il en ressort qu'ici, je ne suis pas vraiment moi, le seul qui s'exprime est mon "Moi Auteur".

4- Pour autant, je ne suis pas schizophrène (pas plus que tous les autres auteurs qui ont un nom de plume différent de leur état civil, d'après mes dernières constatations :) )

5- Ce qui ne m'empêche pas de passer pour quelqu'un d'un peu taré (mais une fois encore, pas plus que d'autres auteurs, peut-être même un peu moins que d'autres).

6- Arrivé à ce sixième point, vous espérez encore apprendre quelque chose d'inédit à mon sujet ? Vraiment ?


7- Je suis un homme.

8- J'aime le rock et le métal (ça, c'est du scoop, pas vrai ?)

9- et j'aime écrire, aussi. (Là, si tout va bien vous êtes tombé de votre chaise sous le coup d'une intense surprise !)

10- Allez, je vais quand même vous donner deux scoops pour ces deux prochaines réponses. Le prochain roman que j'écrirai, à partir de Février si tout va bien, s'intitulera "Jusqu'au Sommeil" : Une trentaine de soldats de la Wehrmacht fuient une attaque de l'armée Rouge en se cachant dans une forêt. S'ils s'endorment, de terrifiants spectres viennent arracher leur âme. Leur seul espoir est de traverser, de se rendre à l'ouest, en espérant que les troupes allemandes y soient encore quand ils arriveront.

11- Et celui que j'écrirai cet été s'appellera "Un instant de clarté". Mais je vous livrerai le pitch plus tard ;)



Maintenant que je vous ai appris une quantité phénoménale de choses à mon sujet (cf question 6 : hey, what did you expect ?) Je vais répondre aux questions de ma chère Solange :

1) Le meilleure moment de 2014 c'est lorsque...

Je crois que c'est lorsqu'on a gagné le match d'écriture des imaginales avec Anaïs et Guillaume. Vu les concurrents qu'on avait, franchement, je n'y croyais pas !

2) Le moment de la journée où tu es le plus efficace ?

À ma plus grande surprise, c'est devenu le matin ! De 8h à 10h, j'écris à la vitesse d'un TGV lancé.

3) Le dernier film que tu as aimé

Vu mon taux de fréquentation des salles de cinéma, ça ne va pas être très récent. Ce sera donc "La désolation de Smaug".

4) Un auteur, blogueur ou illustrateur que tu adores...

Dans la série "scoops à tomber à la renverse", je vais nommer ici Stephen King ;)

5) Qui est né en premier, l’œuf ou la poule ?

Le problème c'est que, ce jour-là, j'avais piscine. Du coup je n'ai pas pu assister à l'heureux évènement, et ce qu'on m'en a raconté est confus, les avis divergent.

6) Pour toi la soirée idéale, c'est quoi ?

Tout dépend de l'humeur du jour, mais en général, ça commence par un beau coucher de soleil ;)

7) Une bonne résolution pour 2015 ?

Écrire 3 romans. 

8) Les trois choses qu'un patron ne devrait jamais apprendre sur toi...

1- je suis auteur, et souvent bien plus absorbé par les idées que ma muse me souffle que par mon boulot

2- j'estime n'avoir ni Dieu ni Maître

3- Me donner un ordre est sans doute le meilleur moyen pour que je fasse tout le contraire de ce qu'on me demande.

9) Si je te dis "souvenir", de suite, tu penses à quoi ?

À des choses que j'ai vécues dans un passé plus ou moins récent ;)

Bon allez, je vais tâcher d'illustrer un peu mon propos : je me souviens encore de ce jour de mois d'août, gris et frais pour la saison, où je me préparais à aller bosser. Je venais de finir une scène d'Essence d'Asphalte dont l'action se déroulait en Février. J'ai pensé qu'il fallait que je me couvre et peut-être que je mette mes gants car il allait sans doute neiger dans la journée. J'adore ces moments où la fiction et le réel se mélangent, où l'espace d'un instant on ne sait plus où, quand ou même qui on est. Fort heureusement, ça ne dure qu'une poignée de secondes, sinon je pense que ce serait un rien plus effrayant !

 
 Tableau "Londres dans les glaces" de Vincent Dufour


Et maintenant, il me semble que le moment est venu pour moi de faire circuler ce sympathique tag.

Je vais donc le proposer à Mesdames (et demoiselles)

- Earane du blog Earane in Fantasy

- Cindy Van Wilder via son blog éponyme.

- Flora Lupin depuis Une page s'ouvre

Je vous invite donc toutes trois à nous révéler 11 choses à votre sujet, et à répondre à ces quelques questions :

1. "Pour moi, 2014 a été une année..."

2. Thé ou café ?

3. Si quelqu'un devait jouer votre rôle dans le film de votre vie, ce serait ?

4. Pour lire, on est mieux dans le fauteuil, le sofa ou le lit ?

5. Pour écrire, on est mieux derrière le bureau, dans le fauteuil ou dans le train ?

6. Votre maison idéale, elle est à la ville ou à la campagne ?

7. Et si je n'avais pas de question 7 ?

8. "Et s'il n'y avait pas de demain ? Il n'y en pas eu aujourd'hui !" Que vous évoque cette phrase ?

9. Imaginez que ceci soit votre dernier article sur votre blog. Un mot pour la postérité ?