samedi 9 mai 2015

Les 24H de la nouvelle, édition 2015 : ça débute aujourd'hui !


Dimanche 19h46 : conclusion, ressenti et bilan.


J'ai fini "Trésor de guerre" à 30 minutes de la fin des 24 heures. Juste le temps de relire, de réorganiser mes sous parties pour que les informations arrivent au bon moment, de corriger quelques coquilles... Hélas, pas le temps de passer le texte sous Antidote, j'espère ne pas avoir donné trop de travail à la courageuse équipe d'organisateurs !
Je suis ensuite resté une petite demi-heure sur le chat, à discutailler avec les participants de cette année. La fatigue a vite eu raison de moi et je suis retourné me coucher vers 14h15. Je n'aurais pas pensé dormir pendant trois heures. Je sens que, ce soir, je ne vais pas me coucher tôt !

Au final, je reste quand même sur une sensation mitigée, cette année. Déjà parce qu'une nouvelle de 40K SEC, c'est assez long, surtout pour un événement comme celui-ci. J'aurais préféré faire quelque chose de plus court, comme l'an passé. Mais aussi parce que, malgré la taille déjà conséquente du récit, j'ai l'impression de ne pas avoir exploité à fond toutes les possibilités offertes par mon idée de base. En fait, plus j'y pense, plus je me dis que je peux faire beaucoup plus.

En l'état, il me semble que la nouvelle est lisible. Elle se tient de bout en bout, j'ai veillé à ce que tout coïncide et je pense y être parvenu. C'est dense, mais rythmé. Je n'en resterai pas là. Je vais travailler sur une version plus étoffée et développée, qui devrait donner naissance à une novella ou un roman court. C'est bien la première fois que je me lance sur un projet aussi ambitieux suite à une simple contrainte. Je savais bien que cette histoire de "lieu abandonné" titillerait Muse ! Elle a été puiser dans un stock d'idées inexploitées ou incomplètes, en a pris plusieurs, a posé tout ça sur le bureau en me disant "voilà, tu as de quoi faire !"

J'aime vraiment beaucoup cet événement que sont les 24 heures. C'est toujours vivant, dense et prenant. Pour la seconde année consécutive, j'ai écrit 7000 mots entre samedi après-midi et ce dimanche après-midi. Croyez-moi, c'est beaucoup, l'organisme le ressent. Mais c'est satisfaisant, agréable de voir que je suis capable de le faire. Ça m'incite à penser que mon rythme de croisière quand je suis en mode "roman" - environ 2000 mots par jour - peut largement être augmenté, pourvu que je m'organise un peu. 

Il y a maintenant 78 nouvelles disponibles sur le site des 24 heures. J'imagine que d'autres vont venir s'y ajouter, tout le monde n'ayant pas commencé hier à 14 heures. Une bien belle moisson que j'irai découvrir dans les semaines à venir, je vous encourage à en faire autant.

Je voudrais conclure cet article en remerciant chaleureusement toute l'équipe qui a organisé cette édition. Bien sûr Jérôme Cigut, le papa des 24 heures, mais aussi toutes celles et ceux qui travaillent avec lui pour analyser les propositions de contraintes, relire et corriger les textes reçus avant de les publier sur le site. C'est un sacré travail ! Bravo pour votre courage et votre dévouement.

À l'année prochaine pour la quatrième édition :)


Dimanche 11h57 : fin du premier jet :


Je n'ai pas réussi à la finir dans la nuit, je pense que j'étais trop fatigué pour me concentrer. J'ai donc repris ma nouvelle "Trésor de guerre" ce matin vers 9h30. Je ne pensais pas qu'elle serait aussi longue : 6525 mots au compteur !
J'aime bien mon histoire, même si je la trouve un peu complexe pour une simple nouvelle. Reste que j'ai abrégé quelques descriptions qu'il va falloir étoffer et je n'ai que deux heures devant moi pour y parvenir. Je ne vais donc pas trop m'étendre ici pour le moment.
Je vous en dirai plus après 14h.


Dimanche 00h19 : premier bilan :



À peine avais-je posé quelques lignes ici, pour vous livrer mon état d'esprit, que j'entamais la rédaction de ma nouvelle. Sans plan, bien entendu, on est jardinier ou on ne l'est pas !
L'histoire que je suis en train de raconter s'est bâtie au fil de mon avancée. L'an passé, "Ce Démon de Chat" tenait en 2000 mots. Cette fois ma nouvelle va être plus longue. Je flirte déjà avec les 3000, et je n'ai pas encore fini mon premier jet. Je pense qu'au final, cette nouvelle en fera 5000.

La contrainte du lieu abandonné m'a envoyé dans une direction à laquelle je n'aurais pas pensé initialement. J'avais eu, voici quelques temps, une idée très spéciale, que je ne savais pas comment mettre en scène. C'est maintenant chose faite ;)

J'ai écrit jusque 16h, puis de 18h à 19h. Après une soirée très sympa entre amis, je viens de reprendre le clavier. En dépit de l'heure déjà bien avancée, je n'ai pas vraiment sommeil. Comme souvent quand je suis inspiré, la fatigue ne m'atteint pas. Je n'ai qu'une envie : boucler mon premier jet avant d'aller me coucher. Demain, je sais que j'aurai des rajouts à faire, des descriptions à étoffer, un contexte à mieux poser. J'y verrai bien plus clair si j'ai devant moi une histoire complète déjà écrite.

Je me demande comment s'en sortent les 135 autres participants. Quelles histoires vont-ils écrire, quels secrets vont livrer leu lieu abandonné ? Et apprécierez-vous cette nouvelle qui, comme souvent avec moi, appartient au registre du fantastique ?

Encore 2000 mots. Encore deux heures, si tout va bien. 


14h00 : et le contrainte est :


"L'histoire doit intégrer un lieu abandonné depuis un certain temps. Que ce soit juste une pièce oubliée, un château en ruine, une ancienne station de métro désaffectée ou encore un vieux jardin en friche par exemple."
C'est tout à fait le genre de choses qui me plaît, je peux facilement m'amuser avec ça. J'irai jusqu'à dire que je ne considère pas ça comme une contrainte, en fait, mais comme un cadeau. Voilà qui guide mon choix d'histoire, puisque j'avais plusieurs possibilités en tête.

Je laisse Muse monter en température, elle me souffle déjà les idées, le personnage principal. 

Bonne chance à tous les inscrits de cette troisième édition. 



12h15 : dans les starting blocks.

Si vous venez sur mon blog pour la première fois - bienvenue à vous, installez-vous, mettez-vous à l'aise - vous découvrez peut-être cet article d'un œil intrigué. "C'est quoi , les 24h de la nouvelle ? Il faut écrire pendant 24h d'affilée ?"
Non, en tout cas, pas obligatoirement. Jérôme Cigut, le créateur de cet événement, n'est pas encore passé maître dans l'art de la torture (même s'il vit en Chine, à Hong-Kong pour être précis.)
Le principe est simple : à 13h55, une contrainte sera tirée au sort parmi les 48 qui ont été envoyées. Dès lors, les 136 participants de cette édition - un record, l'an passé nous étions 56 ! - auront 24 heures pour écrire une nouvelle. Tous les registres sont bienvenus. Les seuls points à respecter sont :
1- la contrainte doit être respectée
2- l'auteur doit remettre sa nouvelle 24 heures après le début de l'événement.
3- le récit doit faire au moins 5000 Signes Espaces Compris.




Pas de prix à gagner, pas de classement, aucune compétition sinon avec soi-même. Juste le plaisir d'écrire, de secouer Muse et de partager ce moment intense avec tous les autres participants.

Pour ma part, je suis prêt ! Néanmoins, cette édition sera un peu spéciale pour moi : ce soir, je reçois des amis à la maison et, bien sûr, je n'écrirai pas en leur présence, même si tous connaissent mon activité littéraire. En revanche, je ne priverai pas de leur parler de ma nouvelle, de la contrainte de cette édition et, s'ils me soufflent des idées, ma foi, j'en prendrai note :)

Les participants disposent d'un chat, afin d'échanger entre eux. Pour le moment, il est encore désert. 
Sur la page facebook dédiée, certains parlent déjà de leurs préparatifs. Beaucoup d'auteurs font des provisions comme s'ils allaient tenir un siège, le but étant de rester derrière leur clavier, d'en bouger le moins possible. 
Une nouvelle peut s'écrire en un temps très court si l'inspiration est au rendez-vous. Mais il faut parfois beaucoup de temps à Muse pour monter en température et proposer des idées recevables. Je pense que Dimanche après-midi, on entendra quelques ronflements parmi les courageux volontaires, épuisés par une soirée d'écriture et une matinée de relecture. Je pense même que j'en ferai partie.
Quand tout sera fini, les nouvelles écrites seront lisibles et téléchargeables depuis ce site.



À journée exceptionnelle, article exceptionnel : comme l'an passé, je ferai de mon mieux pour vous faire vivre ces 24 heures depuis ce blog, en mettant à jour cet article. Les informations les plus récentes seront en haut de la page, pour vous simplifier la lecture.

Rendez-vous dans un peu moins de 2 heures pour l'annonce de la contrainte et le top départ. Je piaffe déjà d'impatience !

3 commentaires:

  1. Moi aussi !!! C'est quoi la contrainte, c'est quoi la contrainte ???? ;)

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  2. Lol, j'avais laissé la page ouverte et pas vu que tu avais actualisé l'article.
    Chouette idée, au boulot ! :)

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  3. Personnellement j'ai terminé ma nouvelle a 13h42. Pas vraiment le temps de relire et de corriger les fautes, mais bon c'est le jeu, on est dans l'instantané après tout. C'est une experience intetessante, mais il est qu'il faut que je reprenne ma nouvelle parcequ'a quelques endroits j'ai du abreger faute de temps. Je lirais tresor de guerre prochainement et te donnerai mon avis ! A+

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