dimanche 15 février 2015

Muse fait mumuse...

Quand j'ai fixé mes objectifs d'écriture pour cette année 2015, je me suis montré volontairement optimiste : prévoir d'écrire 3 premiers jets de roman sur une seule année, ce n'est pas rien. Dans mon cas, ça reste toutefois réalisable, car j'ai la chance de pouvoir consacrer du temps à la plume. Autant que j'en profite ! 

La contrepartie de cette volonté était claire : je n'aurai pas de temps pour les nouvelles. Ici, pour illustrer mon propos, je pourrai vous citer des expression rurales, du genre "on ne peut pas être au four et au moulin", mais est-ce bien utile ?




Voici quelques jours, après avoir bataillé pour écrire un synopsis représentatif et alléchant, j'ai envoyé des extraits d'Essence d'Asphalte dans l'arène, face à des dizaines de paires d'yeux. Non pas dans le but de faire éditer ce roman - pas encore, en tout cas - mais de me permettre de l'améliorer. 

Depuis, je me pensais au calme. J'allais forcément encore une fois relire mon roman, en bon maniaques obsessionnel angoissé et attendre le verdict, en écoutant pousser mes cheveux blancs. Un mois tranquille s'annonçait, en somme.

C'est ce moment qu'on choisi plusieurs personnes pour attirer mon attention. Une d'elle, via son compte FB, invitait les volontaires à un AT réclamant des textes courts. Le thème se prêtant à la détente et à l'humour, je me laissai tenter.




Le même jour, une autre personne me proposa de retravailler une nouvelle écrite en mai dernier à des fins de publication. Comment refuser ? 
Puis, le lendemain, je reçus le mail d'une association éditrice de nouvelles, qui avait déjà accepté un de mes récits et m'invitait à des retouches éditoriales. 

Le vide s'était rempli ! Je m'attelais à la tâche, ravi d'avoir de quoi occuper mon esprit. La première nouvelle avançait vite, le travail sur la seconde ne me prit que deux jours, quant à la troisième, je vais m'en occuper ce week-end. Tous ces textes sont assez courts, 16K SEC pour le plus gros des trois.

Puis, je me hasardai sur un site dangereux pour les auteurs. Un de ces endroits qui prend l'esprit en otage, réveille Muse en fanfare... Le site épopées fictives, qui recense les différents appels à textes des éditeurs de littératures de l'imaginaire.
Oh ! Un appel à textes pour des récits horrifiques. Et Oh !!! Un second !!!




Pendant une poignée de secondes, Mme Raison me rappela à l'ordre, de sa voix docte. "Mais non, tu n'auras pas le temps, tu as des romans à écrire." 
Muse s'immisça dans la discussion, planning d'écriture à la main. "Eh ben si, euh, il aura le temps, euh." démontra-t-elle en pointant les plages inoccupées - ou, en tout cas, censées l'être.
Mme Raison n'eut pas le temps de contrer les arguments de Muse. Elle aurait pu pointer quelques éléments comme la fatigue, le besoin de lire davantage... Mais non. Muse lui botta les fesses, et eut raison de Raison ! (Oui, je sais, elle est facile et téléphonée, mais j'avais envie de la caser quand même, celle-là.)

Donc, si tout va bien, dans un monde parfait où je ne prendrai aucun retard sur mon planning, pourvu que mes idées soient assez bonnes et que je ne fasse pas une embolie cérébrale entre-temps, j'écrirai quand même quelques nouvelles cette année. 

Bon, là, je pourrais conclure cet article avec une morale à deux sous, du genre "il ne faut jamais dire jamais", mais, entre nous, vous croyez que je suis bien placé pour vous faire la morale, moi qui cède à toutes les tentations de la plume ?




4 commentaires:

  1. La gourmandise n'est pas un vilain défaut ! Si Muse s'amuse, tu as mille fois raison d'y céder ! Banzaiiiii !
    Yria.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je te reconnais bien là ! Mais tu as raison, d'ailleurs je cède sans me faire prier ;)

      Supprimer
  2. Il n'y a pas meilleure conclusion que cette citation de Wilde!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien d'accord avec toi, Mel. Il avait tout compris, ce Mr Wilde :)

      Supprimer